La laïcité est le principe humaniste qui fonde le régime des libertés et des droits humains sur l’impartialité du pouvoir civil démocratique dégagé de toute ingérence religieuse.

Il oblige l’État de droit à assurer l’égalité, la solidarité et l’émancipation des citoyens par la diffusion des savoirs et l’exercice du libre examen.

Le droit de penser et d’agir selon sa conscience, sans se plier à une doctrine, un dogme ou une croyance. Les options spirituelles s’affirment donc sans s’imposer.

Un rassemblement d’Hommes d’opinions, de religions ou de convictions diverses, qui se respectent.

Un projet de société dans lequel tous les citoyens sont égaux, ont les mêmes droits et les mêmes responsabilités; quels que soient leur sexe, leur origine ou leur culture. Dans cette société, une loi commune à tous vise le seul intérêt général.

La considération que les options confessionnelles (religieuses ou philosophiques) relèvent exclusivement de la sphère privée des personnes, et n’ont aucun rapport direct avec la marche de l’Etat.

Une conception de vie qui s’inspire de l’expérience humaine et des acquis de la science. Elle fait primer la raison sur la croyance, sans aucune référence confessionnelle, dogmatique ou surnaturelle. Cette philosophie implique l’adhésion aux valeurs du libre examen, de citoyenneté, de justice, et d’émancipation à l’égard de toute forme de conditionnement.

Un Etat neutre, qui ne s’adosse à aucune religion officielle. Le principe de séparation entre l’Etat et les églises en est une application. Cela suppose que l’Etat agisse en toute indépendance par rapport à l’église, mais aussi que celle-ci agisse en toute liberté sans intervention étatique. Cela garantit à chacun un traitement et des droits identiques.